Dans cet article, je ne vais pas revenir sur les événements du 7 janvier. Je n’en ai pas besoin et nous n’en avons pas besoin. Ils restent dans un coin de notre mémoire. Nos grands-parents ont fait face à la guerre. Nous, nous faisons face à une nouvelle menace. Point. Dans cet article, je vais plutôt vous présenter le journal Charlie Hebdo. Cette parution qui n’a rien de choquante. Loin de moi l’envie de lancer un débat, c’est article est juste pour vous présenter une lecture comme les autres.
Ayant fait des études dans la communication, j’ai toujours entendu dire qu’il était important de lire. Lire, lire et encore lire. Des journaux, de gauche, de droite, satirique, sérieux… Peu importe, lire de tout ! C’était ce que l’on nous répétait. Pourtant, je ne m’étais jamais penchée sur le Charlie Hebdo. J’étais restée sur mes préjugés : un journal satirique qui, en se moquant des sujets et des personnalités, me déplairait. Je ne cherchais pas plus loin.
Et puis, il s’est passé ce qu’il s’est passé. J’ai eu envie de protester contre cet acte, en m’abonnant. Tout simplement. C’était tout ce que j’avais trouvé à faire. En l’ouvrant le première fois, j’ai vu ce que tous ceux qui décrient ce journal sans l’avoir lu n’ont pas vu : un journal sincère. Il n’a rien de choquant, il ne passe pas son temps à se moquer. Il a juste un regard différent sur les actualités, mais rien qui ne soit répréhensible.
Depuis janvier, je le lis. Je lis Charlie Hebdo et je poste fièrement des photos de mon journal sur Instagram. Je le lis et à chaque fois, je me pose la même question : pourquoi ? A aucun moment, je n’ai été choquée. A la limite, j’ai eu des réactions du genre « Ooh, ils abusent », mais ça n’allait pas au-delà. Est-ce en raison de mon éducation, de ma culture ? Est-ce que parce que j’ai l’esprit plus ouvert que celui de certaines générations ? Je ne sais pas.
Toujours est-il que j’avais tort. J’avais tort de penser qu’il ne me plairait. J’avais tort de rester sur mes préjugés et de ne pas découvrir ce journal plus tôt. J’avais tort, tout simplement.
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